Mon parcours

Tout a réellement commencé avec quelques tours sur le circuit de loisirs Jean-Pierre Beltoise. Rapidement, cette passion est devenue une obsession : m’améliorer, apprendre, et me dépasser. Des premières courses en Sodi World Series Junior, jusqu’au championnat KFS avec LAP’S Racing, chaque étape a renforcé ma détermination. Aujourd’hui, je vise les sommets avec la catégorie Rotax Max. Découvrez les moments clés de mon aventure, les circuits mythiques où j’ai roulé, et les défis que j’ai relevés pour me rapprocher de mon objectif ultime.


Décembre 2024 : dans les coulisses du quotidien et de la préparation physique 

La période de fin d’année, à l’issue des dernières courses de championnat, est propice, non pas au repos mais à la préparation physique.  Vous me direz que pour être efficace, il faut en faire quotidiennement. C’est exact. Mais cette période sans course est encore plus importante afin de ne pas baisser le rythme et de combler le temps avant la reprise en vous entraînant plus dur sur le sim et en cardio/muscu. En effet, quelle que soit la catégorie de kart dans laquelle vous vous trouvez, vous n’en ressortez pas indemne..! Je me souviens des bras tétanisés, de la nuque engourdie sans compter les bleus sur le corps (sous le pare-cotes ou sur le genou qui tapait contre le réservoir…) des premières longues séances d’entraînement. Tout cela résulte de la force centrifuge qui se traduit par les G que l’on ressent et qui vous plaquent dans le kart.

Ce n’est pas aussi important qu’en F1 mais on arrive toutefois jusqu’à 2 G parfois (2 fois le poids de son corps), voire 3-4 G latéraux pour les karts à levier de vitesses ! C’est la fameuse formule  F = mV² / D (V pour la vitesse, D pour le diamètre de braquage, m pour la masse du véhicule). Pour celles et ceux que la théorie intéressent (et ça vaut le coup de la connaître), voici un lien sympa sur cette force, cette notion vous sera d’ailleurs utile pour la compréhension des trajectoires.

J’ai également compris l’intérêt de la préparation lors des courses d’endurance où la clé reste la régularité. Or, cette régularité impose de pouvoir toujours compter sur le bon état physique du corps.

Les lendemains de courses ou d’entrainement, il m’est donc arrivé d’aller consulter Coraline Pouillot, une ostéopathe qui excelle dans sa discipline et qui prend en compte aussi l’activité physique de ses clients. A force de la voir et d’échanger sur le sport en général, elle a dorénavant la gentillesse de m’accompagner. Avec elle, j’ai la possibilité de détendre et travailler l’après course mais, surtout, je peux m’y préparer le mieux possible en suivant un programme de travail musculaire spécifiquement dédié au sport automobile.

Pour faire court, voici en gros le programme que je suis et qui fait travailler les muscles les plus sollicités lors du pilotage (évidemment, c’est adapté à ma morphologie et mes besoins, chaque personne étant unique, n’hésitez pas à la solliciter pour en parler en détail avec elle) :

  • Les bras :

4×12-15 répétitions pour chaque exercice (30 secondes de récup)

Pompes, biceps curl, dips, simulation volant.

  • Les côtes :

4×12-15 répétitions pour chaque exercice (30 secondes de récup)

Pull-over, inclinaisons latérales.

  • Gainage (bras, abdos, dos, nuque) :

4×45 secondes pour chaque.

Planche classique, planche sur les côtés.

  • Nuque :

En mouvement, 4×10 répétitions.

Neck curl, neck extension, sur les côtés.

En gainage, 4×1 minute (au départ, 3×45 s)

Contre la gravité, contre résistance (contractions isométriques).

  • Etirements :

Quadriceps, piriformes, ischio-jambiers, pectoraux, avant-bras, nuque, trapèzes.

Bon entraînement !


Novembre 2023 : mes débuts à BRK

Le 1er novembre 2023, je participe à un stage de pilotage sur le circuit Jean-Pierre Beltoise afin d’apprendre les bases et de mieux maitriser le kart, avant de retourner « faire des ronds » sur la piste.

Et avec la pluie… encore et toujours… Je suis presque seul à tourner sur la piste loisir du circuit .

A force de me voir, Jérôme, qui est en charge de la piste,  discute avec moi.

Il me prodigue de judicieux conseils que j’applique du mieux possible dans la foulée. Grâce à lui, j’améliore mes chronos et travaille la régularité. Je me rends compte que j’ai attrapé le virus.. : j’adore ça et ni le froid ni la pluie ne peuvent me démotiver.

Jérôme, passionné et lui-aussi pilote à ses heures, a fini par parler de moi au dirigeant et gérant du circuit : Eric.

Les four fab’s

Ce dernier est en train de recruter des jeunes pilotes qui semblent présenter des qualités et possibilités intéressantes d’évolution et j’ai la chance de pouvoir rejoindre Christian, Sacha, Joseph et Sandro, quatre jeunes (mais là-aussi plus âgés que moi malgré tout) qui ont déjà commencé leur session de formation depuis quelques mois.

En passant sur des machines plus puissantes et sur la piste réservée aux compétitions, je mesure toute l’étendue de ce qu’il me reste à apprendre. J’y découvre aussi la rigueur à travers le bon positionnement du corps dans le kart, des mains sur le volant, les techniques d’utilisation du frein. Mais aussi la persévérance avec la répétition des mêmes exercices jusqu’à ce que Eric, le directeur-entraineur, finisse par considérer que le niveau attendu était atteint et que l’on peut passer à l’exercice suivant.

Et puis j’y découvre autre chose, quelque chose qui n’a pas de prix, à savoir la camaraderie et la richesse des relations humaines : Jérôme, Franck, Nicolas, les mécaniciens… Tous, avec un solide passé de pilote et de jolis palmarès, ont à cœur de transmettre leur savoir. Les écouter est un plaisir, faire des podiums devant eux est un immense privilège.

Et je n’oublie pas mes camarades pilotes avec lesquels nous faisons des courses d’endurance en nous mesurant à des adultes.

L’entraînement paye puisque nous parvenons à faire de jolis résultats, voire même des podiums.

Je n’oublierai jamais d’où je viens et même s’il m’a fallu par la suite quitter BRK, je sais qu’ils m’ont mis le pied à l’étrier, m’enseignant – outre les techniques – des valeurs sportives et humaines qui m’accompagnent encore aujourd’hui.

Je les remercie tous.

 


La génèse…

Avant d’être certain que je souhaitais orienter ma vie vers le sport automobile, j’ai effectué quelques essais, vécu quelques expériences qui ont toutes eu le même effet : me donner encore plus envie d’aller dans cette voie. Je ne saurais donc que vous conseiller de tester différents circuits, différentes machines : les sensations ressenties prépareront peut-être le terrain à de futurs pilotes! Et pour cela, il y a une multitude de possibilités : ainsi, j’ai essayé plusieurs pistes de kart de loisir, que ce soit en vacances ou bien lors des week end.

J’ai testé mon premier baquet en biplace avec ma famille dans le sud de la France sur le circuit de Cahors. 

J’ai pu y retourner et piloter moi-même un mini kart.

Même s’il était forcément bridé, j’avais la sensation de vitesse en étant aussi près du sol.

Je me souviens que je devais lutter un peu avec les bras pour maintenir ma trajectoire car j’étais bien jeune.

Mais à 9 ans, j’ai eu l’impression de vivre une vraie course !

Je me souviens également avoir accompagné mon frère sur le circuit JP Beltoise pour y faire quelques tours dans une véritable voiture spécialement aménagée pour faire découvrir aux enfants les joies de la conduite : l’expérience Formula Kids.

C’était assez grisant, notamment au moment du briefing tandis que, en combinaison de pilote (en bleu), nous écoutions attentivement les consignes de sécurité.

Il y avait même un peu de tension à la sortie du brief, d’autant que j’étais parmi les plus jeunes.

Mais une fois au volant, c’était tout simplement magique !

 

 

formula kids trappes
c’est bien moi qui conduis…

Et encore plus lorsque le moteur s’est mis en route et que j’ai commencé à rouler sur le circuit.

J’étais hyper concentré!!

Par la suite, j’ai écumé toutes les pistes de la région parisienne et parfois plus loin encore.

C’est ainsi que j’ai pu aller découvrir Kartland, RKC, RKO, Dunois Kart, Mecamax par exemple.

RKC sous la neige

Ma motivation grandissant encore, j’y suis allé par tous les temps, tournant parfois jusqu’à la dernière minute avant que les circuits ne ferment à cause de l’obscurité. J’ai eu la chance d’y rencontrer souvent les mêmes personnes avec lesquelles j’ai pu échanger, commencer à parler technique et mettre en œuvre les conseils des uns et des autres. C’est une grande chance que de pouvoir échanger sans prétention, sans enjeu, simplement par plaisir de parler de la même passion.

Tous ces moments me mèneront pas-à-pas sur le chemin qui est le mien aujourd’hui, notamment en me donnant envie de commencer une première compétition afin d’évaluer ce que je valais réellement.

Je vous parlerai bientôt du championnat SWS junior.